Fellbach – 61ème conférence fédérale des petites et moyennes Universités populaires d’Allemagne

(nm) Les petites et moyennes Universités populaires se sont réunies du 5 au 8 mai lors de la 61ème Conférence fédérale d’Allemagne. La Suisse était présente. La formation continue pour adultes en lien avec la démocratie, l’inclusion et le marketing a été au centre des préoccupations, cette année. L’idée que le titre de la conférence « Ensemble » veut exprimer est « avancer ensemble ».

C’est pourquoi les Universités populaires souhaitent construire des synergies entre divers centres de compétences, ce qui devrait enthousiasmer des personnes avec ou sans contexte migratoire ou des personnes handicapées à suivre des cours. Cela vise à donner une touche de fraîcheur aux Universités populaires et à encourager l’apprentissage tout au long de la vie. Les Universités populaires ne peuvent relever ces défis qu’ « Ensemble ».

L’Association des Universités populaires suisses remercie Movetia pour son soutien finanicer, qui a permis la participation à la conférence fédérale.

 

Image: Atelider de Karl-Ulrich Nuss, Strümpfelbach

Alliances ESD – Une conclusion avec de nouvelles connaissances enrichissantes

En débutant le projet ESD Alliances, le Deutsche Volkshochschul Verband a entrepris de recueillir des expériences sur la mise en œuvre de la durabilité dans la formation. L’AUPS était l’un des acteurs internationaux ayant participé au projet. Le 15 avril 2024, plus de 160 personnes ont participé à des échanges en ligne avec des ateliers :

  • comment l’approche institutionnelle globale peut être mise en œuvre,
  • les objectifs qu’une institution de formation peut se fixer et,
  • l’importance de la communication dans le processus global.

Les enseignements tirés du projet sont rassemblés et décrits dans Guidebook SustainabALE.

Grâce au précieux soutien de Movetia, l’AUPS a pu participer à ce projet phare pour une formation continue  durable dans le futur.

Hans Waldmann – le nouveau chef de projet à l’AUPS

La patience finit par payer – l’AUPS a un nouveau chef de projet. Hand Waldmann complète, dès le 1er juin 2024 , l’équipe de l’AUPS. Il est expert dans le domaine de la formation continue et la politique de la formation au niveau communal, cantonal et national. Il dirige l’Up de Stein am Rhein, depuis 2009. Un peu plus tard, il a adhéré au comité du Bildungsraum SH, de l’Aktion Bildung SH et du Verband Arbeitsagogik Schweiz. Hans Waldmann peut faire valoir ses connaissances dans les projets 65+, management de qualité et compétences de base. L’équipe de l’AUPS souhaitela bienvenue à Hans Waldmann.

Tina Berger rejoint l’équipe de l’AUPS

Tina Berger a accédé au poste de responsable administrative à l’AUPS, le 11.3.2024. Elle a entamé son premier jour de travail de bonne humeur, avec le sourire et une grande motivation. L’ancienne employée commerciale et hôtelière-restauratrice connait bien les Universités populaires. La formation est sa passion. Tina Berger préside depuis 2014 et dirige depuis 2021 l’Université populaire de Thal. Elle est heureuse de regarder au-delà du bout de son nez, de rencontrer de nouvelles personnes de l’univers des Universités populaires, de former des synergies et, naturellement, d’utiliser son français. Se former c’est progresser. C’est ce qui motive Tina Berger à s’engager à l’AUPS. Toute l’équipe de l’AUPS lui souhaite la bienvenue.

Innover les UP françaises – auberge espagnole ?

Non. Innover pour avancer. Accéder à un nouveau public et grandir. Échouer pour se relever. Tels étaient les thématiques présentées lors du colloque annuel de l’Association des Universités populaires de France qui a eu lieu ce week-end, le 25 et 26 novembre 2023, à Belfort. Telles les fortifications massives défendaient dans le temps la ville de Belfort, tel les Universités populaires françaises résistent à l’aide d’excellentes idées pour s’améliorer et rebondir dans notre conjoncture économique actuelle : cours professionnels, foires du savoir, labs expérientiels avec échanges d’idées. Les idées pullulent, fructifient. Noémie Maibach de l’Association des Universités populaires a eu la possibilité de démontrer comment les Universités populaires suisses s’organisaient et quelles solutions elles trouvent aux défis qu’elles rencontrent. Le constat qui a découlé de ce colloque est qu’il n’y a pas de modèle parfait ; même que les réalités sont parfois très différentes pour les Universités populaires, l’échange d’expériences et de connaissances entre elles permettent d’avancer d’un pas ferme dans un futur incertain.

Texte et image, Noémie Maibach. Image: Mairie de Belfort

Oser le changement

La formation qui s’est déroulée le 4 novembre à Lausanne, animée par Marylise Chrétien et Sébastien Robert de l’entreprise Lumerys à Paris, en collaboration avec neuf responsables d’universités populaires romandes (www.upbroye.ch, www.unipopfr.ch, www.uplausanne.ch, www.upjurassienne.ch et www.upcj.ch), avait pour objectif de susciter un nouvel état d’esprit face au changement. L’accent a été mis sur la compréhension des défis et des enjeux auxquels les universités populaires sont confrontées. Au cours de la matinée, Marylise et Robert ont exposé une théorie sur le fonctionnement du cerveau pour amorcer le changement et le consolider. L’après-midi a été consacrée à la réflexion sur la vision des universités populaires, en particulier sur leur “raison d’être”, leur “mission” et leur “rôle”. Ces institutions ont profondément enraciné leur présence dans la société depuis plus d’un siècle par leur diversité en taille et en offre, dans le but de promouvoir le plaisir de l’apprentissage tout au long de la vie et de contribuer à une société éclairée. C’est donc cette aspiration qui les guide, les soutient, et assurera leur pérennité.
Cette formation a pu avoir lieu grâce au soutien de Movetia que nous remercions vivement.

60 ans d’engagement à Wohlen

Les années 60 du 20ème siècle ont amené deux vagues de fondations d’Universités populaires. Elles ont surtout eu lieu dans les régions rurales. La majorité des petites et moyennes UP y sont nées. Il en est ainsi pour l’UP de Wohlen, où, à la fin de ce mois de septembre, on a fêté le 60ème anniversaire. Bruno Breitschmid qui, il y a une année, a repris la présidence en succédant à Ruth Binder – elle a dirigé l’UP de Wohlen pendant 30 ans ! – a fièrement mentionné la modernisation de la présentation, du programme et de l’administration de l’institution. L’UP propose environ 50 cours par an, dont les classiques comme des tours dans Wohlen, le tir à l’arc mais aussi plein de thèmes actuels de la culture et de la politique.

Après avoir renouvelé le comité, le président souhaite aborder les prochaines 60 années. Le conseiller d’État, Jean-Pierre Gallati, lui-même originaire de Wohlen, la politique locale ainsi que l’AUPS ont intensément participé aux discussions. Le fait de former les gens au sens large est encore une nécessité, même si la politique a moins de compréhension pour ceci que dans le temps. En cela consiste la tâche commune : trouver les moyens de rétablir l’idée que les Universités populaires sont une partie indispensable d’une société en mouvement. Ceci est d’autant plus important pour des petites villes telle que Wohlen !

L’UP de Obersimmental-Saanenland enchante autant les jeunes que les âgés

Le week-end dernier, l’UP Obersimmental-Saanenland a fêté le jubilé de la 25ème année de la fusion des Universités populaires Obersimmental et Saanenland . Au programme de la musique de Bach, un atelier de magie pour les enfants, une table ronde ainsi qu’un spectacle de magie, animé par Pascal Dénervaud, alias Magic P.

La table ronde a servi à illustrer l’histoire et les défis de l’UP OSSA : Il y a 40 ans, il y avait une UP à Obersimmental et une autre dans le Saanenland. Elles ont fusionnée après que le canton a pris la décision de mesures d’épargnes drastiques. Plus tard l’article 45 a été ancré dans la loi, assurant à l’UP un soutien financier. L’OSSA s’est développée et s’est réinventée régulièrement. Elle s’investit pour garantir des cours de qualité de haut niveau.

Les Universités populaires en tant qu’aides lors des crises

La 60ème conférence nationale des moyennes et petites Universités populaires allemandes à eu lieu à l’UP de Dülmen – Haltern am See – Havixbeck sous le titre « Responsabilité lors des temps de crise : si ce n’est pas nous – qui d’autre alors ? ». « Parce que nous en sommes capables ! » a été présenté par la professeure Regine Herbrik, pendant que  le Docteur Marc Terkessidis a débattu sur le thème « Crises ? Il y en a déjà eu d’autres » et que le docteur Michael Lüders s’est penché sur la « Responsabilité politique ». Les trois orateurs ont mis en avant l’importance et la responsabilité qu’avaient les Universités populaires allemandes envers la politique et la population. En outre, ils ont stimulé la réflexion au sujet de la gestion de la crise à l’aide de la formation continue. Le programme-cadre était composé d’un tour de ville et d’excursions, qui démontraient comment la population de Dülmen a surmonté les crises lors de la destruction complète de la ville en 1945 et lors de la guerre froide à l’arsenal atomique. Les crises demandent de l’innovation et un esprit d’adaptation : grandir dans d’anciens murs et animer à de nouvelles réflexions.

Est-ce que le management systématique de la qualité fait (encore) sens ?

Le 16.09.2023, la conférence automnale de l’AUPS a eu lieu à Bâle dans une bonne ambiance. Le titre était « La qualité dans la formation continue : quelle quantité et comment ? ». Valentin Anderegg, responsable de l’assurance de la qualité voulait, lors de sa présentation « La qualité dans la formation continue ? », découvrir quels étaient les critères de choix des participants en choisissant par exemple un cours d’anglais parmi les 4’300’000 proposés par Google lors d’une recherche. L’investigation sur la notion de qualité a été effectuée selon différentes perspectives. Pius Knüsel, président du comité de l’AUPS a animé l’audience avec sa présentation « Joie ou peine : la question récurrente de la qualité » à y réfléchir. Le débat sur la formation a fusionné les aspects de qualité descriptive et normative. Si la qualité est en symbiose avec les demandes des participants, il n’y aurait plus de notion de qualité qui serait uniforme, ainsi les fondements d’un système de management de qualité sont discutables. Ceci correspondrait à la tendance d’une individualisation qui est en augmentation, notamment ce qui concorde avec une déstandardisation de la société. La qualité d’un cours semble plutôt dépendre de la qualité communicative de l’enseignant. Les participants ont eu maintes occasions d’échanger, de poser des questions lors des différents ateliers au sujet de la formation politique, du management de qualité, ainsi que la qualité de l’enseignement et comment évaluer cette dernière lors des cours. Les 65 participants ont été très engagés dans ce débat très animé.

Valentin Anderegg, “Qualité dans la formation continue”, document

Pius Knüsel, “Joie ou supplice”, document