L’UP de Obersimmental-Saanenland enchante autant les jeunes que les âgés

Le week-end dernier, l’UP Obersimmental-Saanenland a fêté le jubilé de la 25ème année de la fusion des Universités populaires Obersimmental et Saanenland . Au programme de la musique de Bach, un atelier de magie pour les enfants, une table ronde ainsi qu’un spectacle de magie, animé par Pascal Dénervaud, alias Magic P.

La table ronde a servi à illustrer l’histoire et les défis de l’UP OSSA : Il y a 40 ans, il y avait une UP à Obersimmental et une autre dans le Saanenland. Elles ont fusionnée après que le canton a pris la décision de mesures d’épargnes drastiques. Plus tard l’article 45 a été ancré dans la loi, assurant à l’UP un soutien financier. L’OSSA s’est développée et s’est réinventée régulièrement. Elle s’investit pour garantir des cours de qualité de haut niveau.

Les Universités populaires en tant qu’aides lors des crises

La 60ème conférence nationale des moyennes et petites Universités populaires allemandes à eu lieu à l’UP de Dülmen – Haltern am See – Havixbeck sous le titre « Responsabilité lors des temps de crise : si ce n’est pas nous – qui d’autre alors ? ». « Parce que nous en sommes capables ! » a été présenté par la professeure Regine Herbrik, pendant que  le Docteur Marc Terkessidis a débattu sur le thème « Crises ? Il y en a déjà eu d’autres » et que le docteur Michael Lüders s’est penché sur la « Responsabilité politique ». Les trois orateurs ont mis en avant l’importance et la responsabilité qu’avaient les Universités populaires allemandes envers la politique et la population. En outre, ils ont stimulé la réflexion au sujet de la gestion de la crise à l’aide de la formation continue. Le programme-cadre était composé d’un tour de ville et d’excursions, qui démontraient comment la population de Dülmen a surmonté les crises lors de la destruction complète de la ville en 1945 et lors de la guerre froide à l’arsenal atomique. Les crises demandent de l’innovation et un esprit d’adaptation : grandir dans d’anciens murs et animer à de nouvelles réflexions.

Est-ce que le management systématique de la qualité fait (encore) sens ?

Le 16.09.2023, la conférence automnale de l’AUPS a eu lieu à Bâle dans une bonne ambiance. Le titre était « La qualité dans la formation continue : quelle quantité et comment ? ». Valentin Anderegg, responsable de l’assurance de la qualité voulait, lors de sa présentation « La qualité dans la formation continue ? », découvrir quels étaient les critères de choix des participants en choisissant par exemple un cours d’anglais parmi les 4’300’000 proposés par Google lors d’une recherche. L’investigation sur la notion de qualité a été effectuée selon différentes perspectives. Pius Knüsel, président du comité de l’AUPS a animé l’audience avec sa présentation « Joie ou peine : la question récurrente de la qualité » à y réfléchir. Le débat sur la formation a fusionné les aspects de qualité descriptive et normative. Si la qualité est en symbiose avec les demandes des participants, il n’y aurait plus de notion de qualité qui serait uniforme, ainsi les fondements d’un système de management de qualité sont discutables. Ceci correspondrait à la tendance d’une individualisation qui est en augmentation, notamment ce qui concorde avec une déstandardisation de la société. La qualité d’un cours semble plutôt dépendre de la qualité communicative de l’enseignant. Les participants ont eu maintes occasions d’échanger, de poser des questions lors des différents ateliers au sujet de la formation politique, du management de qualité, ainsi que la qualité de l’enseignement et comment évaluer cette dernière lors des cours. Les 65 participants ont été très engagés dans ce débat très animé.

Inclusion – l’UP de Stuttgart met l’exemple

L’Association des Universités populaires suisses a eu l’occasion de se faire une nouvelle idée très précieuses de l’inclusion de personnes avec handicap.

Université populaire de Stuttgart, 2013: la direction et les employés de l’UP de Stuttgart ont pris la décision de s’investir pour l’inclusion de personnes handicapées dans les cours de formation continue.  Il y a eu des formations, des discussion, des clarifications concernant les domaines de formation qui pourraient intéresser. Dix ans plus tard presque 4% des cours sont accessibles; 2% des participants s’y inscrivent. Mais quelle est la formule magique de cette recette pleine de succès? Volonté, persistance, patience, goûter au lieu d’épiloguer.  L’humain et ses capacités sont au premier plan. Les limitations physiques ou mentales ne sont aucunement en lien avec d’autres limitations ou sacrifices, plutôt au contraire:  Les participants s’enrichissent mutuellement par leur créativité, l’échange et le faite d’accepter l’autre. Les participants sont soutenus par un pool d’assistants s’il y a besoin. Ceci est le résumé d’un voyage professionnel à Stuttgart effectué par notre directrice générale Noémie Maibach.

Nous remercions l’UP de Stuttgart pour le temps consacré eux échanges et à Movetia, l’agence suisse de mobilité, pour son soutien financier.

Fermez les yeux et imaginez… Training Day du 2 juin 2023 à Locarno

Fermez les yeux et imaginez… Training Day du 2 juin 2023 à Locarno

 

Fermez les yeux et imaginez une salle de classe normale. Que voyez-vous ? Comment vous sentez-vous ?

 

Fermez les yeux et imaginez votre salle de classe parfaite. Que voyez-vous cette fois-ci ? et comment vous sentez-vous ?

 

Ces quelques questions ont introduit le Training Day qui a eu lieu le 6 juin 2023 à Locarno. La thématique de la journée était la ludo-didactique. Enseignant-e-s et le personnel administratif se sont penchés sur le comment faire pour animer des séquences de cours de manière et plus interactive et plus riche en expérience concrète. Les techniques présentées consistaient à utiliser des outils numériques tel Kahoot, Padlet et Quizlet, d’inventer son propre jeu avec Dario Tognetti, expert en jeux de société, et de réfléchir aux émotions qu’on souhaite faire émerger dans son groupe ou, tout simplement, d’utiliser des Lego, permettant de visualiser des contenus. Au centre d’intérêt la création de vécu en classe. En somme, ces méthodes ludo-didactiques ont l’avantage de donner des représentations concrètes et animées de notions parfois abstraites, ce qui suscite une grande motivation et un apprentissage adapté au rythme de chacun !

Réélection de Pius Knüsel dans le comité de la FSEA

Lors de la 72ème assemblée de délégués du FSEA qui a eu lieu le 16 mai à Lucerne, les membres ont réélu au comité le président en exercice Matthias Aebischer, Conseil national du PS, Giuliana Tedesco-Manca d’ECAP ainsi que Pius Knüsel, président de l’AUPS pour quatre années supplémentaires. Melinda Bangerer, gestionnaire hiérarchique de la formation professionnelle de la Société suisse des employés de commerce. L’AUPS se réjouit, de collaborer avec la FSEA lors de projets phares de la politique de la formation qui concernent aussi les Universités populaires.

Article de la FSEA 

L’approche ludique: Journée de formation à Locarno

C’est dans la belle ville de Locarno, au microclimat méditerranéen, qu’aura lieu le premier Training Day Tessinois, le vendredi, 2 juin 2023. Cette journée sera dédiée à la ludo pédagogie qui consiste à pratiquer des jeux interactifs, physiques et numériques pour sortir les participants de leur contexte quotidien dans le but de faciliter leur adhésion et leur implication dans les cours et dans le monde professionnel.  Durant la matinée, Sabrina Canosa experte de méthodes d’apprentissage présentera une méthode facilement applicable dans différents domaines, basée sur les outils de formation Metalog®. Ils introduisent un apprentissage orienté vers l’expérience dans les séminaires, les formations en cours d’emploi, les workshops, les processus de changement, les projets, le coaching et les cours. » Trois ateliers pratiques suivront l’après-midi, afin de découvrir différentes approches ludiques et interactives.

Une journée pour les enseignant-e-s de la formation continue en italien.

Insciption

Les Universités populaires sont spéciales

Lors de cette 80ème assemblée générale de l’Association des Universités populaires qui a eu lieu le 6.5.2023 à Spiez les questions cruciales suivantes étaient dans le focus : Qu’est-ce qui rend les Universités populaires spéciales ? Pourquoi elles se différencient des autres institutions de formation continue ? Quelle est leur force ? Les raisons en sont nombreuses : proximité avec le public, l’apprentissage en tant qu’activité sociale, accompagnement individuel, palette d’offre large. Cela ne suffit pas. Les Universités populaires doivent fournir un travail excellent ; elles ont besoin d’une vision de la qualité très claire ainsi qu’un management de qualité avéré. Celles qui peuvent le prouver sont distinguées par l’Association des Universités populaires avec le label +up.

La discussion si le label +up devait se référer uniquement à eduQua ou aussi à des critères appartenant à la durabilité sociale, culturelle et écologique étaient animées. Jusqu’à mi-2024, l’AUPS a pour objectif le développement de ce type de modèle d’apprentissage en collaboration avec une alliance internationale.

En outre, les membres ont approuvé la charte concernant la formation continue 65+ qui demande avec d’autres prestataires de meilleures conditions cadres pour les prestataires de formation continue pour personnes du 3ème et 4ème âge.
Le rapport financier annuel 2022 termine dans les chiffres noirs : 111 Francs de surplus. Reto Hugenberg, directeur de l’UP Bremgarten a été nouvellement élu dans le comité.
L’AUPS remercie l’Université populaire de Spiez – Niedersimmental pour son soutien et son hospitalité, dont spécialement le président Marcel von Reding et Samuel Hunziker, membre du comité pour cette assemblée avec vue sur la baie la plus belle de toute l’Europe.

Noémie Maibach – La nouvelle directrice de l’AUPS

Dès le 1 février, l’AUPS a une nouvelle directrice : il s’agit de Noémie Maibach. Depuis 2021, elle dirige deux projets pour l’AUPS, notamment l’  « Inclusion de personnes malvoyantes et aveugles dans la formation continue » ainsi que le projet de la « Digitalisation et de la Didactique ». Noémie Maibach a été directrice de l’Université populaire du canton de Fribourg jusqu’en été 2021. Elle reprend la direction du siège administratif après Katrin Schmidt. Née en 1980, après avoir terminé ses études à la faculté des sciences humaines de l’Université de Berne elle s’est continuellement formée dans le domaine de la formation d’adultes. De 2008 à 2016 elle était enseignante de français, d’allemand et d’anglais non seulement dans le domaine de la migration et de l’intégration, mais aussi dans des cours d’entreprise. En 2016 elle a repris le poste de responsable de formation du secteur langues de l’Ecole Club Migros de Fribourg et Bulle pour, par la suite être engagée en tant que directrice de l’Université populaire du canton de Fribourg. Là, Noémie Maibach a entrepris une restructuration et une modernisation de l’institution avant de naviguer l’école dans les eaux troubles de la pandémie. Elle reprend sa nouvelle fonction à 80% en tant que directrice générale de l’Association des Universités populaires suisses. En outre, elle continuera de s’occuper des projets de l’inclusion et de la numérisation. Pour ce qui est de ses nouvelles tâches, Noémie Maibach commente : « Je ferais tout pour mener les Universités populaires dans le futur. » À ses côtés sont la cheffe de projet Valérie Parrat, responsable des projets « Besoins de formation des personnes de plus de 65 ans » ; « Management de qualité et compétences de base » et du nouveau projet « Education 2030 » ; ainsi que Djamila Kartnaller, responsable des offres de cours de l’AUPS.

Youpi, nous vivons encore!

Soulagement? Joie? Sentiment d’avoir réussi? Ou tout ensemble ? C’est sous cette devise que la 59ème conférence fédérale des Universités populaires des villes moyennes et régionales a eu lieu à Kaiserslautern. Le Corona, la guerre en Ukraine, la crise de l’énergie – tous des évènements qui compliquent la vie aux Universités populaires et assombrit leur futur. La philosophe Nathalie Knapp a retourné la situation et a captivé le public avec un plaidoyer pour l’incertitude et l’espoir. L’insécurité contre la sécurité : L’humain ne peut qu’évoluer grâce à l’insécurité. Toutes ces crises offrent aux Universités populaires une chance d’exister aussi dans le futur. La solution, consiste-t-elle dans la restructuration complète des Universités populaires en établissant les priorités dans le domaine de la durabilité et de numérisation ? Arne Zielinski, directeur du Bildungszentrum Nürnberg présente les expériences faites lors d’une réorganisation de son institution. Ses idées ont suscité beaucoup d’intérêt mais aussi de la critique, ce qui a mené à une discussion animée. Qu’il s’agisse de l’Allemagne, de l’Autriche ou de la Suisse – les conditions sont très similaires. Nous pouvons beaucoup apprendre les uns des autres.